lundi 25 novembre 2013

J'organise mes recherches sur mes poilus

Mener des recherches sur ses ancêtres poilus peut être assez simple lorsque l’on a la chance de posséder des documents familiaux. Si vous ne possédez rien ou presque rien, il va falloir creuser pour donner corps à ce registre matricule que vous conservez précieusement. Et lorsque la liste d’aïeux ayant participé à la Grande Guerre s’allonge, il est préférable de commencer par poser les bases d’une bonne organisation.



Avec le jeu des dates ma fille n’a pas moins de dix ancêtres directs ayant participé activement à la Première Guerre mondiale. Il est possible que deux autres furent également concernés, je dois vérifier cela. Douze ancêtres, douze parcours, douze vies bouleversées. 


Parmi eux se trouve une femme, Marie PIROT, infirmière bénévole à Pontarlier.

collection personnelle



Les commémorations du Centenaire livrent chaque jour leur lot de nouvelles informations, de nouvelles ressources en ligne. En tant que généalogiste, je ne plains pas de l’apparition de ces sources, mais il faut savoir garder la tête froide et ressortir l’information pertinente.

J’ai donc mis en place une organisation qui va me permettre de suivre l’avancement de mes recherches, les sources consultées, les informations collectées, etc.




J’ai créé dans Evernote une pile de carnets intitulée «Projet Poilus ». Cette pile comprend un carnet « Documentation » et un carnet « Gestion de projet ». C’est dans ce dernier carnet que j’ai créé une note dans laquelle j’ai recensé tous les aïeux concernés par les recherches.
  • La colonne « Quoi » concerne le type de recherches que j’ai à effectuer. Cela va du classique registre matricule aux recherches sur Gallica (je pense notamment à la presse) en passant par les photos ou encore les lettres.
  • La colonne « Quand » me permet de situer l’époque, par exemple l’année de la classe de recrutement pour le registre matricule. 
  • La colonne « Où » me permet de recenser les liens, comme pour les recherches sur Marie PIROT, ou les sites que je dois consulter pour mener à bien mes recherches.
  • La colonne « Etat » me servira d’indicateur, « l’ai-je consulté ? suis-je en attente d’une réponse ? …. »
  • Enfin, la colonne « Remarques » me permet de noter les informations récoltées ou les idées nouvelles qui peuvent découler d’une recherche.

Je peux lier cette note aux fiches des individus dans Evernote, notamment dans leur journal de bord avec un renvoi vers ces recherches. Il en va de même pour le carnet « Documentation ».

Dans ce carnet, j’y enregistre grâce au Web Clipper d’Evernote les articles qui, je pense, pourront m’être utiles pour mes recherches. Là encore, je pourrai par la suite, les lier facilement à la note de l’individu concerné.

Ce "tout en un" me semblait être la pierre angulaire de ce projet, d’autant plus que je souhaite cartographier les déplacements de mes poilus, et si je prends le cas de mon grand-père, l’étude s’avère passionnante mais ardue :

fiche matricule de Pierre GOUPIL, AD 35

Incorporé en 1916, il n’a cessé de faire des allers-retours entre le front et l’infirmerie … 
Dans son cas, je prévois de sortir une statistique sur le rapport temps passé au front / temps passé à l’infirmerie (et convalescence).

Si vous aussi vous avez beaucoup de recherches à effectuer, commencez par mettre en place une organisation simple mais qui vous permettra de suivre efficacement l’avancée de vos travaux.

5 commentaires :

encore un article plein de bonnes idées à prendre, merci Sophie

Merci à tous les 3 pour vos commentaires.

Dominique, comme tu le vois, compte tenu du nombre de personnes concernées, l'organisation me semble préférable car, comme tu le sais, un généalogiste non organisé part dans le sens que les pistes le mène, même si ce n'est pas forcément le chemin qu'il aura choisi !

Bonjour,

Le plus intéressant c'est de pister son ancêtre au jour le jour...Grâce en particulier aux JMO (journaux des marches et opérations) que l'on trouve sur le site mémoire des hommes...

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